La Quête du Corps

La Quête du corps Le corps dans sa recherche, dans sa sublimation, dans sa représentation narcissique, reste une préoccupation de tous les temps, de toutes les époques et de toutes les civilisations. Ici sa légitimité trouve ses fondements dans la recherche du sublime. Il relève d’interactions multiples : corps du désir, corps érogène, corps des émotions, des sensations, perceptions et de la représentation. De ce fait, il est :
Le Miroir de la société, corps du social, lieu de toutes les métaphores, des symboles et des signifiants.
Il reste le médiateur de toutes les relations et de tous les échanges que nous établissons et qui nous unissent aux autres.
Il est le support indéniable de tous les regards qui se posent sur lui.
lIl est le lieu de la parole, de nos conduites et de nos comportements. Il tend dans sa dynamique à rechercher le perfectionnement en effaçant tous les défauts glissés ça et là.
Dans leur engouement teinté d’inconscience, la plupart des jeunes développent un comportement obsessionnel, une recherche effrénée du paraître, un seul but ultime qui se nourrit de pensées récurrentes : atteindre le désir d’un corps parfait, rêvé peu importe les dérives, les excès, les dangers encourus, car la norme importante est d’être accepté, admiré, regardé, reconnu. L’important est de ne pas passer inaperçu, ni vivre le rejet, l’isolement social, le jugement, le mépris des autres et leurs dérisions. Être accepté, c’est partager les mêmes tendances, les mêmes codes de l’esthète car faire partie du groupe, devient de ce fait, une conduite, un comportement avant tout social et socialisant.

Il va sans dire, que la société de consommation a ciblé le corps des jeunes comme résultante de la consommation, image du corps parfait décrite et prescrite par les réseaux sociaux faisant état des photos de stars passées en boucle sans relâche. Bien entendu, la tâche n’est pas toujours aisée quand le danger réel menace la jeunesse dans son rapport immature au corps et dont la croyance au pouvoir de l’esthétique dépasse l’entendement.

Jeunesse sans discernement, sans expérience, jeunesses vulnérables, perdues, obsédées, par l’image d’un corps répondant à des critères bien définis par les médias. De ce fait le recours à l’esthétique, devient le seul remède contre l’anxiété, le désarroi, le repli sur soi, la déprime, la peur d’être jugé. car ne répondant pas aux modèles dominants.


Corps soumis aux différentes tendances et influences qui inscrit le sujet dans une nécessité d’existence en corrélation avec les nouvelles normes d’un corps érigé dans la perfection.N’oublions pas qu’on a fait du corps une dynamique soumise à la perfection, à un idéal idéalisé par tous qu’il faut atteindre à tout prix.
Au coeur de cette dynamique, qui recouvre autant de signifiants, de symboles, de sensibilité, la recherche d’une nouvelle image à coup de bistouri, trouve toute sa raison d’être. Le Formatage ainsi que le conditionnement des réseaux sociaux qui promulguent en permanence des corps de stars modélisés à coup de ciseaux, rentre en résonnance avec l’image idéale recherchée.


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